sud et quelques écoles secondaires privées comme celle que je fréquentais à Hamh\˜ung. A Séoul, il y avait une école supérieure de droit, une de médecine, une des techniques et à Suw\˜on, l'école supérieure d'agriculture. En 1919, je suis entré à l'école de droit. Ce n'était pas pour faire des études mais pour préparer ma fuite. Nous complotions notre fuite avec un camarade qui avait participé aux manifestations du 1er mars 1919. Ce camarade était de la même promotion que moi de l'école secondaire de Hamh\˜ung. En sortant de l'école secondaire, il est entré tout se suite à l'école de droit. Il a été arrêté le 5 mars à Séoul, dans le quartier japonais, les grandes rues qu'on appelait à ce moment-là ch\˜unggogae ??? Il avait fait huit mois de prison et il y avait attrapé la gale. 83.03.23.01.B Pendant ce temps, j'étais devenu instituteur. J'avais l'idée de changer. Je suis allé tout à fait dans le Nord, presque à la frontière du Yalou. J'avais 21 ans, ça changeait tout le temps. Finalement, je ne m'y suis pas plu du tout. Je suis revenu. La famille m'attendait. On voulait me marier, c'est trop long... un mariage qui ne plaisait pas du tout. Il fallait revenir tout de même. Je suis finalement revenu. Mon grand-père, mon père, tout la famille voulait que je reste là. [La cérémonie de mariage a eu lieu, mais le mariage n'a pas été consommé.] Je ne suis pas retourné enseigner au nord à la frontière du Yalou. J'ai été recruté pour enseigner à l'école primaire de ma ville. Là aussi, il y avait toute sorte de choses qui me déplaisaient. Surtout, je ne m'entendais pas avec un collègue qui était trop pro-japonais. Je voulais changer. Un jour, en passant en ville, j'ai vu l'annonce d'un concours pour le